LE TOUR DU MONDE DE MONSIEUR FLEX EN GYROROUE - DE LA RUSSIE À LA CHINE (LE LIVE N°4)

Chaque mois, c'est un véritable plaisir de retrouver Thomas Belli aka Monsieur Flex, le voyageur en roue électrique dans notre live sur Facebook. 

Et oui... Mobilityurban aime soutenir la mobilité électrique sous toutes ses formes, et la merveilleuse aventure de Thomas qui est de réaliser un Tour du monde en gyroroue, en fait parti ! 

 

Pour vous rappeler le contexte, depuis le 04 août 2019, Monsieur Flex est parti de Paris pour réaliser une aventure d'un an en monoroue électrique. Plus qu'un simple défi, c'est une aventure humaine qu'il a souhaité vivre au jour le jour, avec le strict minimum. Après une première étape réussi haut la main : Paris-Moscou en 7000 km. 

Monsieur Flex part à la conquête de la Chine... Nous le retrouvons à quelques jours de son arrivée à l'Empire Céleste. 

 

 

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TOUR DU MONDE EN GYROROUE : DE MOSCOU À LA MONGOLIE... QUAND LE TRANSSIBÉRIEN PREND LA RELÈVE ! 

Pour ce live, nous avions retrouvé Thomas à Oulan-Bator la capitale de la Mongolie. Ce fut un vrai plaisir de le revoir, après un mois suivant notre précédent live. Nous en avions alors profité pour revenir avec lui, sur les 30 jours intenses qu'il a vécu de Moscou à la Mongolie. 

 

Moscou, véritable ville pour les wheelers ? 

"Moscou est une très très jolie ville, remplie d'histoire. Il y a énormement de choses à voir et à découvrir", C'est avec ces mots que Thomas débute son récit sur la ville de Moscou. Après 7000 km, après avoir traversé une bonne partie de l'Europe, Monsieur Flex avait enfin réussi sa première étape : rejoindre la capitale Russe. 

Une très belle réussite qui s'est soldée avec la rencontre de nombreux wheelers et une infrastructure à couper le souffle : "La Russie, et surtout Moscou doit faire parti, je pense, de l'une des plus grosses communautés de wheelers et electrotteurs avec la France". Thomas n'a sûrement pas tord, il est vrai qu'il existe énormement de wheelers russes dans la communauté... Il suffit de voir leur présence sur les réseaux sociaux etc. 

 

Ainsi, en voyant autant de wheelers dans cette partie du monde ; il est légitime de se demander si les infrastructures et la réglementation sont en faveur de la communauté... Mais quelle surprise de savoir : 

 

- Qu'il n'existe aucune loi pour encadrer les mobilités électriques. Ils peuvent rouler sur les trottoirs ou la chaussée, et personne ne viendra les embêter, à partir du moment où ils sont respectueux des autres usagers. 

- Que les infrastructures cyclables sont quasiment inexistantes : "au centre de Moscou, il n'y a pas de pistes cyclables. Si l'on souhaite de la piste il faut s'excentrer dans les parcs, par exemple. De même, pour traverser il n'y a pas tous le temps des passages piétons... Il faut alors descendre dans un sous-terrain pour traverser l'avenue. Cela peut vite devenir compliqué si l'on possède une trottinette, une gyroroue ou un vélo"

 

 

30 jours pour traverser Moscou... Une aventure en transsibérien 

Rappelez-vous, il y a un mois, Thomas nous expliquait qu'il avait pris son visa pour la Russie. Cependant, il n'avait qu'un mois pour traverser ce large territoire et arriver en Mongolie. Un défi qui nous pensons, n'aurait pu être relevé sans la présence du transsibérien. 

 

Qu'est-ce-que le Transsibérien ? Il s'agit d'une des lignes ferroviaires les plus connues au monde. Elle relie Moscou à Vladivostok, mais nombreux voyageurs décident de s'arrêter avant à Irkoutsk ou Oulan-Oudé pour prendre le Transmongolien. 

 

Pendant 3 jours et 3 nuits, Thomas a pu prendre le Transsibérien pour faire Moscou et s'arrêter à Krasnoïarsk pour 2 jours. Une ville en Sibérie qui l'a marqué grâce aux merveilleuses rencontres qu'il a pu y faire. Entre autres celle de Fabio, un motard sur les routes du monde depuis 5 ans. Si vous n'avez pas vu l'épisode 11 du Tour du monde de Monsieur Flex, nous vous conseillons de le voir dès maintenant ! 

À la suite de cela, notre voyageur avait repris le train pour s'arrêter dans la ville d'Irkoutsk et y rester quelques jours, le temps de faire son visa pour la Mongolie. Il en a profité pour faire le touriste en visitant le lac Baïkal, qui est la plus pure réserve d'eau douce de la planète, avant de repartir sur les routes pour Oulan-Bator (capitale de Mongolie).

 

 

Transsibérien... Un confort très limite ? 

Vous rêvez peut-être de prendre le transsibérien ? En effet, comme nous vous l'avons dit plus haut, cette ligne de voies ferrées est l'une des plus connues dans le monde... Mais sachez qu'en fonction du type de billet acheté, vous n'aurez pas droit au même confort. 

Durant le live, Thomas nous a expliqué que le confort est minimum surtout si vous prenez la 3e classe, celle qu'il a pu prendre. L'espace est restreint, vous n'avez pas d'intimité, car vous êtes dans un dortoir avec une cinquantaine de personnes. Il existe deux autres classes : la 2eme classe avec un box de 6 personnes, et la 1ère classe avec un box de 2 personnes. 

 

Quand nous demandons à Thomas pourquoi il a fait ce choix, il nous explique qu'au-delà des tarifs avantageux que proposait cette classe, il souhaitait surtout vivre l'aventure pleinement : rencontrer des locaux, des gens qui utilisent ce train tous les jours, etc. Il retient de cette expérience que du positif, pour lui il ne faut pas avoir peur de la promiscuité et de vivre quelques instants avec des gens que l'on ne connait pas. De plus, il nous a confirmé qu'il n'y a pas de quoi se sentir en insécurité... Chaque voiture est gérée par deux "contrôleurs de voiture" ou "provodnitsa", comme il le dise en russe. Ces personnes s'occupent de la propreté, du calme et des voyageurs de son wagon. Au moindre problème, ces employées (généralement des femmes) interviennent pour remettre l'ordre et le calme au sein des wagons. 

 

 

 

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TOUR DU MONDE EN GYROROUE : FROID, CREVAISON, MAIS MERVEILLEUX SOUVENIRS... UNE AVENTURE FAITE DE HAUT ET DE BAS ! 

 

On le sait, nombreux grands aventuriers ce sont souvent retrouvés dans des situations de galère, plus ou mois nombreuses... Mais à notre grande surprise, ce fut rarement le cas de Thomas. D'ailleurs nombreux wheelers de la communauté se demandaient à quel moment une galère allait lui arriver ?! Non pas qu'ils souhaitaient voir son malheur, mais c'était une véritable surprise de le voir vivre une aventure aussi riche mais complexe, sans soucis. Serait-ce sa bonne étoile ? Sûrement... 

 

 

Première crevaison...

Mais ce qui est sûr, c'est que vous vous lui avez tellement posé la question, qu'il a fini par crevé sa roue à une centaine de kilomètres de Moscou. Une situation qu'il a bien vécu malgré le froid : "le lendemain de notre précédent live, j'ai crevé. On sait directement lorsque la roue est crevée, elle est plus molle... On sent que ce n'est pas normal. Donc je m'arrête sur le bas côté, je sors ma bombe après-crevaison, les passants se demandent ce que je fais et ils finissent pas m'aider. Grâce à eux, j'ai pu trouver un logement pour la nuit et repartir le lendemain." 

 

Cette histoire remplit de solidarité aurait pu se terminer sur cette note positif, si et cela si Thomas n'avait pas crevé une deuxième fois. Après avoir atteint la chambre à air sans démonter la roue, le jeune homme a pu repartir sur la route le temps de se rendre dans un magasin spécialisé en mobilité électrique. Il en a profité pour changer sa chambre à air et son pneu, car après plus de 10 000 km sur les routes de goudron et de terre, sa roue électrique KS18XL en avait bien besoin. "Je n'avais pas prévu de changer mon pneu à Moscou, j'attendais d'arriver en Chine dans l'usine Kingsong... Mais les choses ont fait que c'était le bon moment pour le faire !"  

 

 

-20° pour Thomas et sa roue, cette météo qui inquiète...

Adieu les 20 degrès de l'été, le froid et le mauvais temps sont le pain quotidien de Monsieur Flex, depuis qu'il est en Russie : "En Russie, j'ai acheté des gants et un bonnet... À Oulan-Oudé j'ai acheté un manteau qui me tient bien chaud, car la météo annonçait -20 degrès à Oulan-Bator". Une situation qui n'est pas simple à vivre, si l'on est mal couvert. En effet, certaines parties du corps peuvent se crisper face au froid, les mains et les pieds sont des zones fragiles : "physiquement ce n'est pas facile. On a vite les pieds gelés sur la roue, comme il n'y a pas de mouvements", nous confit Thomas. 

Même si le jeune homme a peu utilisé son monocycle électrique, durant sa traversée russe, il nous a tout de même affirmé que l'autonomie de sa KS18XL en a pris un coup : "Autant ce n'est pas toujours facile pour moi, autant ma roue électrique subit aussi. Actuellement, ma gyroroue a perdu entre 10 et 15% d'autonomie... Là où j'étais serein de faire entre 70 et 80 km, aujourd'hui je ne peux en faire que 50 voire 60 km max." Une situation qui pourrait sembler inconfortable pour certains, mais pas pour notre wheeler-voyageur qui reste toujours très positif : "Mon but n'est pas de me mettre en difficulté, si je ne peux pas utiliser ma roue, je ne l'utiliserai pas. Si je peux trouver une altervative, je le ferai."

 

 

Des affaires et des souvenirs qui prennent de la place ? 

La difficulté lorsque l'on fait un voyage de longue durée avec peu d'affaires, est qu'il peut rapidement devenir difficile de prendre d'autres affaires avec nous. En effet, le manque de place dans son sac-à-dos peut être rapidement problématique. Ainsi, quand nous avons découvert que Thomas s'était acheté un ukulélé en Mongolie, nous avons été surpris par ce souvenir assez encombrant.

"C'est mon seul "gros souvenir". Sinon je garde des petits souvenirs comme des magnets, des bracelets ou des portes-clés. Ils ne prennent pas de place, je peux les emporter facilement avec moi et les offrir aux personnes qui m'aident dans mon voyage... Mes véritables souvenirs restent ce que je vis, mes photos et vidéos."

 

Et même si Thomas ne regrette pas l'achat de son ukulélé, lui qui possède déjà ce petit instrument à cordes princés à Paris ; nous lui avons demandé comment il avait l'intention de le stocker, en plus de ses autres affaires : "Je ne sais pas encore peut-être que je le donnerai en cadeau... Aujourd'hui, par exemple, j'ai donné un pull à quelqu'un car je n'avais plus de place dans mon sac. Une fois arrivée en Asie du sud, je donnerai peut-être mon manteau et mes vêtements d'hiver pour gagner de la place ou je les renverrai à Paris." 

 

 

 

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TOUR DU MONDE EN GYROROUE : COMPRÉHENSION ET IMAGE... NOTRE FRENCHY A-T-IL DES DIFFICULTÉS ? 

 

Les deux grosses difficultés quand l'on part à l'étranger sont la barrière de la langue et les clichés que les locaux peuvent avoir sur nous. En effet, nous étions curieux de savoir comment Thomas s'était amélioré en langue et si son côté "frenchy" ne jouait pas en sa défaveur. 

 

 

De petites améliorations dans la langue de shakespeare...?

Oui et non... "le traducteur m'aide beaucoup quand j'ai des difficultés à me faire comprendre ou à comprendre un habitant qui m'invite chez lui. Dès que je suis avec d'autres voyageurs, dans des auberges de jeunesse par exemple, on parlera l'anglais ; mais quand je suis seul ou avec l'habitant, je ne parle pas forcement la langue de shakespeare car il ne comprendra pas." 

En effet, il est bon de rappeler que depuis que Thomas a débuté son voyage, il n'est pas tombé sur un pur pays anglophone... Et dans les villages où il est invité, la plupart des habitants parlent la langue locale : "tout ce qui m'entoure n'est pas en anglais, les gens qui parlent ne parlent pas en anglais, donc ce n'est pas évident... Même si je pense avoir quand même progressé." 

 

 

Être frenchy... Un avantage dans la vie de tout les jours ? 

Et oui, il peut arriver que notre nationalité nous aide ou pas... En tout cas, Thomas ne nous diras pas le contraire pour les filles : "l'image du frenchy auprès des filles peut aider à les attirer", nous explique-t-il. Mais sinon, lorsqu'il discute avec les gens qu'il rencontre, il s'est rendu compte que certains débordements sociaux en France, ont fait le tour du monde : "nous parlons souvent politique avec les voyageurs, on ne compare jamais les problèmes de nos pays respectifs avec les autres, car chaque pays à ses avantages et difficultés. On aime échanger sur ce genre de sujets, la politique, nos modes de vie etc. C'est très intéressant de savoir ce que les autres pensent ! "

 

 

 

 

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TOUR DU MONDE EN GYROROUE : LE POINT SUR L'INSTITUT CURIE ET LES DIFFÉRENTES ACTIONS DE SOLIDARITÉ ! 

Ce n'est pas parce-que l'on en parle moins que cela n'existe plus...

Depuis le début de son aventure Monsieur Flex roule en partenariat avec l'Institut Curie. Tout au long de son voyage de nombreuses actions de solidarité ont été mises en place. Retrouvez la liste de ces opérations juste en-dessous : 

 

Les initiatives solidaires pour l'Institut Curie et Monsieur Flex 

 

- La cagnotte Utip pour l'Institut Curie, il s'agit d'une plateforme de monétisation permettant de récolter des fonds. Grâce à vos dons ou au visionnage de vidéos, aider Monsieur Flex à générer de l'argent pour l'Institut. C'est facile, c'est rapide et ça rechauffe les coeurs ! 

 

- L'Opération de soutien pour Monsieur Flex et l'Institut Curie de Mobilityurban, cela va faire quelques semaines que nous avons mis en place cette opération. Vous aimeriez acheter une gyroroue ou une trottinette électrique de la marque Kingsong ? Pourquoi ne pas en profiter pour soutenir une aventure et une bonne cause ? 

Pour tout produit Kingsong acheté (trottinettes et roues électriques), vous avez la possibilité de verser 5€ dans la cagnotte de Monsieur Flex grâce à l'option "je soutiens Mr Flex et Institut Curie". De son côté nous multiplions par 5 votre don, en versant 25€ à l'Institut Curie ! Avec Noël qui approche, faites-vous plaisir et faites plaisir à un Institut de recherche qui est là pour aider ses citoyens ! 

 

- Les savons Bio pour Curie et Flex, vous êtes un fan de savon ? La marque Donkeys & Co se joint à l'initiative Flex pour Curie et propose un pack de 8 savons bio de 25 gr au lait d’ânesse pour 18 euros, dont 5 euros seront reversés à l'Institut Curie. Retrouvez ces packs dans les pharmacies partenaires ou envoyer un email à Isabelle pour commander vos savons bio Donkeys & Co

 

- L'Action de générosité par Fée Kdo, une cagnotte a été mise en place par l'Association Fée Kdo et disponible sur le site de l'Institut Curie. Apportez votre contribution librement grâce à un don direct. Cette collecte reste disponible pendant tout le Tour du Monde de Thomas en roue électrique. 

 

 

Depuis la fin de ce quatrième live, Thomas est parti prendre le Transmongolien pour se rendre à Pékin. Son aventure chinoise commencera dans quelques jours, et nous avons hâte de le retrouver sur la muraille de Chine avec sa KS18XL, dans l'usine Kingsong ou avec le le youtubeur-wheeler Kuji Rolls. Un programme qui semble très complet et surtout très intéressant ! 

 

 

Vous pouvez retrouver les vidéos de cette aventure sur le compte Youtube de Monsieur Flex.

Découvrez le LIVE n°4 en vidéo dès maintenant ! 

 

 

 

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