LE TOUR DU MONDE DE MONSIEUR FLEX EN GYROROUE - COINCÉ AU VIETNAM...? (LE LIVE N°7)

Une fois par mois, nous retrouvons Monsieur Flex pour un live exceptionnel sur son tour du monde en roue électrique. Et quelle surprise (sans en être vraiment une) de le retrouver de nouveau au Vietnam !

Le 14 février, au lieu de le voir dans les locaux de l'usine Kingsong, c'est dans une auberge de jeunesse vietnamienne que Thomas Belli a répondu à nos questions. Mobilityurban, partenaire de la mobilité électrique depuis 2012 a décidé de se pencher sur son stand-by forcé... Que se passe-t-il pour Monsieur Flex ? Les réponses sont dans ce nouvel article ! 

 

 

live-7-monsieur-flex-tour-du-monde-mobilityurban

TOUR DU MONDE EN GYROROUE : LE VIETNAM, ENTRE DÉSILLUSION ET CONTRAINTE !

Dans notre précédent live Monsieur Flex n'avait qu'une hâte, découvrir la beauté du Vietnam... Malheureusement, le rêve s'est vite estompé : "Le Vietnam, à part quelques lieux, je n'ai pas pu vraiment le découvrir comme je l'avais un peu imaginé..." nous confie Thomas. Une triste expérience pour le jeune homme qui espérait voir beaucoup plus de lieux extraordinaires !

 

À ce moment de l'interview, on peut sentir la désillusion dans sa voix ; mais cet éternel optimiste ne baisse pas les bras, et espère pouvoir y retourner pour découvrir le Nord du Vietnam... Un petit coin de paradis selon les voyageurs qu'il a rencontré : "beaucoup de voyageurs m'ont dit que le nord est ce qu'il y a de plus beau dans le pays, mais le problème est la météo". En effet, le Vietnam bénéficie de deux saisons : la saison sèche et la saison humide. En fonction de là où vous vous situez (Nord, centre ou sud), le climat peut varier. Au Nord par exemple, de novembre à fin-avril c'est l'hiver vietnamien. Il ne fait pas trop chaud (15 à 20°C), il peut même faire un peu frais (moins de 10° la nuit) et le temps est souvent gris, brumeux voire pluvieux. 

Même si Thomas ne regrette pas cette destination car il a pu visiter quelques lieux incroyables, que vous pouvez retrouver dans son "épisode 23 - j'arrive au Vietnam et je visite ce pont incroyable" ; il nous a confié avoir hâte de partir à cause du mauvais temps et du coronavirus. 

 

Le coronavirus a-t-il envahi le Vietnam ? 

Lorsque nous avons appris l'arrivé et la prolifération ultra rapide de ce virus en Asie, toutes nos pensées se sont tournées vers Thomas. Comment allait-il ? Avait-il été touché par le virus ? Était-ce la vraie panique là où il était ? Pouvait-il aller en Chine ? Toutes ces questions se sont battues dans notre esprit et nous avions qu'une envie, savoir comment le Vietnam gêrait la crise. 

Pour Monsieur Flex, c'est le moment de partir : "Je n'ai pas peur, mais je pense que c'est le moment de partir... Il y a quelques heures, une ville a été mise en quarantaine, pas loin de là où je suis. Je me dis que la situation peut rapidement dégénérer et qu'il faut que je parte". En effet, si Thomas reste trop longtemps dans les parages, il risque de se retrouver bloqué avec l'impossibilité de quitter le territoire vietnamien. Comme on s'y attendait, les touristes sont peu présents et la situation semble tendue dans le pays, même si ce n'est pas la panique générale : "Il y a très peu de touristes, je suis quasiment tout seul dans l'auberge de jeunesse où je suis... Alors qu'habituellement, cette auberge accueille une centaine de personnes"

Rien d'étonnant à cela, les compagnies annulent leurs vols en direction de l'Asie et l'épidémie grandissante effraie les voyageurs... Une situation compliquée à vivre pour l'économie des pays asiatiques, mais que nous espérons sera rapidement réglée. 

 

 

live-7-mobilityurban-monsieur-flex-tour-du-monde

TOUR DU MONDE EN GYROROUE : COMMENT GÉRER LA SUITE DE CETTE AVENTURE ?

Avec tout ce qui se passe pour Thomas, la question que l'on se pose est : comment va t-il pouvoir gérer la suite de son voyage ? Pour celles et ceux qui ne le savaient pas, le jeune homme devait se rendre à l'usine Kingsong pour réparer son souci de coque. À la suite de cela, c'était par la Chine qu'il devait partir en direction du Japon... Même s'il arrive encore à panser les plaies de "sa pauvre petit bête" comme il aime la surnommer ; après plus de 20 000 km, sa roue électrique mérite bien un petit passage chez le docteur pour continuer ce Tour du Monde. Mais au-delà de ça, et avec les frontières qui ferment leurs portes aux voyageurs (ou quasiment), les solutions pour continuer son aventure avec sa gyroroue sont ultra limitées ! 

 

Quelles solutions pour la Kingsong KS18XL de Monsieur Flex ? 

"Mon idée de départ était de visiter l'usine... Mais surtout pour aller au Japon je devais transiter par la Chine, pour ensuite prendre un bateau en direction d'Osaka (Japon). C'était le moyen le plus simple, sans passer par des avions, pour aller jusqu'au Japon" nous explique le wheeleur. Malheureusement le coronavirus a compliqué les choses et notre voyageur a dû repenser son itinéraire : "Depuis que je suis arrivée au Vietnam, mon idée est de trouver une solution pour envoyer la roue jusqu'au Japon. Malheureusement, je ne l'ai toujours pas trouvé... J'ai contacté tout les transports (UPS, DHL, FEDEX, TNT), mais ils ne prennent pas en charge l'envoi des batteries lithium". 

Malgré cette mauvaise nouvelle, Thomas ne baisse pas les bras et une dernière possibilité s'offre à lui : "la dernière chose que je peux tenter est de prendre ma roue avec moi en avion sans les batteries. Je la ramènerai dans cet état au Japon et j'essayerai de me faire livrer des nouvelle batteries par l'usine Kingsong". Cette solution ultime nous semble bien périlleuse... Thomas ne doit pas oublier ses soucis de coque. Faudrait-il, en plus des batteries, lui envoyer une nouvelle coque pour qu'il puisse réparer sa roue ? Cela est possible, mais à ce niveau l'envoi d'une nouvelle micromobilité électrique serait préférable. Cette idée, Monsieur Flex ne l'envisage pas vraiment... C'est avec un brin d'émotion que notre road-tripper nous confie vouloir garder son monocycle du début jusqu'à la fin de son tour du monde : "c'est avec elle que j'ai parcouru, depuis la France, 6 mois d'aventure. J'ai vraiment envie d'aller jusqu'au bout de l'aventure avec elle"

 

Comment Monsieur Flex ira t-il au Japon ? 

Actuellement la meilleure solution reste l'avion, mais le jeune wheeler avait également pensé dérouter son parcours initial en passant par la Corée du sud. Il s'explique : "je cherchais un moyen de me rendre au Japon, depuis le Vietnam, en bateau conteneur. Il y a pas mal de bateaux qui partent depuis le Vietnam pour aller à Hong-Kong. De là j'aurai pris un autre bateau de Hong-Kong pour me rendre en Corée du sud, puis un dernier bateau de la Corée pour arriver au Japon". Malheureusement cette idée a rapidement été mise à la poubelle, car ces bateaux ont stoppé leurs activités dans la mer de Chine. Effectivement aucun bateau ne fait directement Vietnam-Japon ou Vietnam-Corée du sud, ils sont tous obligés de passer par la Chine.  

 

Monsieur Flex modifiera-t-il sa date de retour en France ? 

Pour Thomas ce n'est pas envisageable : "ça n'impactera pas ma date de retour... Après c'est à moi de me gérer, mais je suis bien en voyage donc ça va". Rappelez-vous Flex devait se rendre au japon mi-mars, avec les nouvelles circonstances il s'y rendra beaucoup plus tôt en mi-février. Ce retournement de situation n'a pas l'air de le déranger plus que ça ; en effet, le Japon est le pays que le jeune homme souhaitait le plus découvrir ! Y rester plus longtemps lui permettra de prendre son temps et de visiter chaque recoin de la terre du soleil levant : "en tant que français, j'ai droit à 3 mois gratuit au Japon. Peut-être que je ferai les 3 mois, je verrai, mais je veux me laisser le temps de faire ce que j'ai à faire là-bas" nous livre le wheeler. 

 

 

live-7-monsieur-flex-tour-du-monde-mobilityurban

TOUR DU MONDE EN GYROROUE : VOYAGER EN ROUE, UN VÉRITABLE AVANTAGE ? 

Malgré toutes ces nouvelles et complications, rien n'enlève le plaisir de Thomas de voyager en roue électrique. En effet, même si le jeune homme pouvait réaliser son tour du monde à pied (en alternant entre les transports en bus, train, etc.), à scooter ou à vélo, c'est en monocycle électrique qu'il a décidé de voyager tout autour du globe pendant 1 an. Et il ne regrette absolument pas ! 

 

La roue électrique accentue ce sentiment de liberté dans le voyage...

"J'évite les coins très touristiques, les temples d'Angkor sont le parfait exemple de la masse de touristes pouvant s'y rendre. Grâce à ma micromobilité qu'est la gyroroue, j'ai pu aller très rapidement dans des coins peu visités par les touristes. C'est d'ailleurs ce qui est bien avec la roue, tu es autonome et tu ne dépends pas d'un tour-opérateur ou d'un taxi" nous explique Thomas. Quand on y réfléchit cela est un vrai avantage ! En effet lorsque l'on voyage, nous pouvons être rapidement limité dans nos déplacements. Tout simplement parce-que nous dépendons de quelqu'un ou d'un organisme : un taximan, un voyagiste, etc. Celui-ci nous conseillera des lieux très touristiques (qui réduit de moitié l'authenticité que nous recherchons) ou il ne pourra pas se rendre à l'endroit que nous voulons visiter car trop loin, impossibilité de s'y rendre en voiture ou autre.

Décider de découvrir une ville à pied peut également finir par être contraignant, le temps nous échappe, les distances sont longues, etc. et on se fatigue beaucoup plus. La roue électrique reste un véritable avantage pour découvrir en toute liberté, tout en étant maître de son temps. "Le fait d'avoir cet engin de déplacement personnel m'ouvre des opportunités dans le tourisme, que je n'aurai pas pu avoir en voyageant autrement" nous raconte Thomas. 

 

La roue électrique favorise ce sentiment de sécurité et les rencontres...

"Je sais que je suis seul avec cette mobilité, dans le pays ou dans la ville. J'ai cette sécurité que personne ne me la volera, parce-que personne ne sait en faire". Le sentiment de sécurité ressenti par Thomas est tout à fait valable... Quelle personne volerait un engin qu'elle ne connait pas, qu'elle ne sait pas utiliser ou dont elle ne connait pas la valeur ? La gyroroue est certes de plus en plus connues et utilisées chez nous, mais dans de nombreux pays cette mobilité est encore vue comme un ovni. Mise à part les grandes villes d'Asie (et encore), ils sont très peu à avoir déjà vu un tel moyen de déplacement : "il y a un côté intriguant qui pousse les gens à me laisser tranquille, dès qu'ils me voient rouler en gyroroue" précise le jeune wheeler. 

Cependant, avoir une gyroroue a également permis à Thomas de faire plus facilement des rencontres. Dès que l'on ne connait pas quelque chose, notre curiosité nous pousse à vouloir en savoir plus... C'est ce qui s'est très souvent passé pour Monsieur Flex : "ça attire l'attention des gens. C'est plus facile d'aller vers eux, car il y a cet engin avec moi qui va déclencher de la discussion et de l'intérêt". Un vrai avantage que l'on avait pu voir dans ses précédentes vidéos, grâce à la roue électrique le jeune homme a pu avoir des opportunités en terme de logements, repas et aide en tout genre.

 

 

mu-opé-flex-slider

 

TOUR DU MONDE EN GYROROUE : COMMENT AIDER MONSIEUR FLEX DANS SON AVENTURE ?

Vous êtes toujours aussi nombreux à vouloir soutenir Monsieur Flex dans son aventure autour du monde, et encore une fois merci à vous ! Même si le jeune homme arrive toujours à bien gérer son budget, il existe différentes façons de l'aider ou d'aider l'Institut Curie, l'association qu'il soutient durant tout son voyage. Pour se faire, nous vous invitons à découvrir les solutions qui s'offre à vous... Thomas prend un vrai plaisir à vous partager ce qu'il vit en vidéo, mais si vous aussi vous êtes touchés par la lutte contre le cancer, n'hésitez pas à apporter votre soutien : 

 

  • Mobilityurban s'associe avec Flex pour Curie. Créé par notre enseigne de la mobilité électrique, pour tout achat d'une roue électrique ou d'une trottinette électrique de la marque Kingsong ; vous avez la possibilité de verser 5€ dans la cagnotte de Monsieur Flex grâce à l'option "je soutiens Mr Flex et Institut Curie". De notre côté nous multiplions par 5 votre don, en versant 25€ à l'Institut Curie ! 

  • Utip la cagnotte de Monsieur Flex. Une façon rapide et gratuite de donner pour l'Institut Curie... La seule chose à faire est de regarder de la publicité pendant 30 secondes ! 

 

 

  • Les packs savons bio de Donkeys & Co. Découvrez un pack de 8 petits savons bio de 25 gr au lait d’ânesse pour 18 euros. 5 euros seront reversés à l'Institut Curie. Pour se faire, vous devez envoyer un mail à Isabelle de l'Association Fée Kdo.  

 

Poster un commentaire

error check_circle
error check_circle
error check_circle

Je n'ai pas de compte,
je m'inscris

error check_circle
error check_circle remove_red_eye
error check_circle remove_red_eye

J'ai déjà un compte,